29 mars 2024

Célébration du mois de la femme: Le Barreau de Kinshasa/Gombe veut rendre ses avocates compétitive pour concourir à la réduction de la fracture numérique entre les genres

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Rédaction :+243817406088

A l’heure de la transformation numérique, tous les secteurs de la vie professionnelle sont en train de basculer vers les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ; la profession d’avocat n’est pas en reste. Le barreau de Kinshasa/Gombe tient à mettre à la page ses avocats, plus particulièrement les femmes.

C’est ainsi que dans le cadre du mois de la femme, ce barreau par le truchement de sa commission genre a organisé ce lundi 20 mars, une conférence débat sous le thème : « Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication comme outil pour améliorer la compétitivité du métier d’avocat ».

A en croire Maitre Jean-Claude Mbaki Siluzaku, bâtonnier de l’ordre du barreau de Kinshasa/Gombe, l’objectif principale est de « rendre la femme compétitive afin qu’elle puisse concourir  pour une réduction sensible de la fracture numérique entre les genres », c’est-à-dire, « faire en sorte que les femmes avocates puissent avoir assez d’information sur le numérique et permette qu’elles soient compétitives dans l’exercice de leur profession d’avocat ».

Le bâtonnier Jean-Claude Mbaki a par ailleurs émis le vœu de voir les femmes avocates de son barreau arriver à avoir des cabinets complètement dématérialisés où le digital est l’élément de base comme outil de gestion et de communication comme c’est le cas sous d’autres cieux.

« Aujourd’hui tout est digitalisé et le numérique constitue un outil de gestion de tous les aspects de la vie. On ne peut pas imaginer un seul instant que la femme avocate soit en dehors de cet outil important, c’est pourquoi nous avons voulu que pour accroitre sa compétitivité et permettre surtout à ce qu’elle soit au front dans ce monde qui est devenu digital, il faut lui donner des informations précises données par des experts en la matière pour permettre qu’elle soit vraiment au front et qu’elle soit utile à la société », a-t-il renchérit.

Pour ce faire, des panélistes très pointus comme Yannick Kashila, Nicole Ntumba Bwatshia, Dorothée Madiya, Prospère Ntetika, Kodjo Ndukuma et Guy Germain Mbaki ont été invités à partager leurs connaissances avec l’assistance. Les femmes avocates du barreau de Kinshasa/Gombe ont à leur tour promis de capitaliser les connaissances apprises avec des formations perpétuelles.

« C’était des sujets très intéressants et très alléchants. Nous nous sommes engagés à continuer avec cette formation. Les femmes ont compris que pour gouter au délice de la profession d’avocat, on doit entrer dans ce monde du numérique  et de digitalisation. Nous devons changer des méthodes de travail en adoptant celles qui nous font gagner en termes d’énergie, en termes de temps, de connexion ou de visibilité », a laissé entendre Olen Thérèse Présidente de la commission genre du barreau de Kinshasa-Gombe.

Pour l’année 2023,  pour célébrer la journée internationale de la femme, les Nations Unies ont retenues le thème : « Pour un monde digital et inclusif. Innovation et technologies pour l’égalité des sexes ». En République Démocratique du Congo, cette journée a été célébrée sous le thème : « Education numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et filles en RDC ». Le barreau de Kinshasa/Gombe s’est inspiré de ces thèmes et les a adapté aux réalités congolaises, plus précisément, celles de l’exercice de la profession d’avocat.

Joël Diawa

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