Lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles : Benita Kulonga rappelle la nécessité de la prise de responsabilité collective
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En République Démocratique du Congo, l’année 2024 a été marquée notamment dans le secteur de droits humains, par la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles qui s’était tenue du 25 novembre au 10 décembre 2024. L’accent a été mis sur le thème : « Riposter et se construire après les violences ».
Cette campagne a mis en lumière les actions nécessaires pour prévenir les violences et soutenir les victimes, afin qu’elles puissent mener une vie libre , sans traumatisme de violences.
C’est dans ce cadre que Mme Benita KULONGA avait pris parole pour rappeler la nécessité de la prise de responsabilité collective afin de lutter efficacement contre ce fléau.
« Les violences envers les femmes et les filles, parfois banalisées, voire encouragées par des stéréotypes, sont une formes extrême de discrimination basée sur le sexe. Nous devons tous nous engager à lutter contre ces violences », a déclaré cette magistrate et activiste qui est au front pour défendre la cause féminine.
Cet engagement à en croire Mme KULONGA, « vise à promouvoir et à faire connaitre la contribution des gouvernants à la campagne sans précédent des violences envers les femmes ».
Elle estime en outre que, « l’école à un rôle à jouer pour prévenir les violences entres jeunes, lutter contre le comportement sexiste et assurer une éduction au respect ».
Benita KULONGA BISEKE est juge et Présidente ai du Tribunal de Paix de Kinshasa/Gombe. Elle est réputée notamment pour son expertise et son intégrité. Cependant, elle s’est toujours engagée pour prévenir la violence et soutenir les victimes, afin qu’elles puissent mener une vie libre de violence.
Dans le même ordre d’idée, elle milite pour l’amélioration de la protection juridique pour une prévention efficace et un soutien adapté aux victimes des violences basées sur le genre afin de pouvoir et construire un environnement où chaque personne peut vivre sans peur de violences.
Joël Diawa