Présidentielle 2023: La candidature de Moïse Katumbi recalée, la CENI va-t-elle exiger les originaux à tous les candidats sans exception ?

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Une délégation de Ensemble pour la République s’est rendue ce mardi 03 septembre au bureau de traitement et de réception des candidatures pour déposer la candidature de son Chairman Moise Katumbi à la Présidentielle de 2023.
Malheureusement, cette candidature n’a pas été réceptionnée par la centrale électorale faute des documents originaux et certifiés apprend-t-on des sources dignes de foi.
« Nous avons remis à la CENI les copies certifiées. N’empêche que la CENI nous a prié de pouvoir apporter aussi les originaux. En tout Fair Play, ça ne nous a posé aucun problème », précise Maitre Hervé Diakese porte-parole d’Ensemble qui se veut par ailluers rassurant :
« Nous dépêchons une équipe en toute urgence à Lubumbashi pour ramener les pièces originales. Ce qui fait que demain, ces éléments seront mis à la disposition de la CENI afin que la candidature du Président Katumbi puisse être déposée au bureau de traitement et de réception des candidatures », a-t-il renchéri.
Cette nouvelle a rapidement fait le tour des réseaux sociaux à tel point que chaque analyste la commente de sa manière :
« J’espère qu’elle (la CENI) va exiger les originaux à tous les candidats sans exception, impartialité oblige », a laissé entendre un analyste sous anonymat.
« Nous venons d’avoir une jurisprudence en Afrique avec le Président Andry Rajoelina qui n’a pas pu postuler à sa réélection (2ème mandat) pour faux et usage de faux. La CENI a bien fait de réveiller l’opinion publique sur l’originalité et la véracité des documents de ceux qui prétendent présider à notre destinée commune. Cette affaire nous intéresse », a déclaré un autre.
« Des têtes chevronnées, des avocats et autres… vont déposer une candidature sans se renseigner sur les conditions ? Ça s’appelle également l’amateurisme ; il faut éviter ce genre d’erreur qui peuvent peser en politique », a prévenu un autre analyste.
Considéré comme le challenger principal du Président sortant, Moise Katumbi a longtemps vu sa candidature être menacée par la loi sur la congolité qui devra être examinée au cours de cette session à l’Assemblée Nationale. Dans son camp, l’on crie aux manœuvres politiques pour pouvoir l’écarter de la course. Cette énième affaire des pièces originales qui vient de s’ajouter, doit être bien scrutée avec de lucidité pour éviter un chao électoral.
Joël Diawa