25 avril 2024

RDC : Les cinq raisons de l’échec de la marche de l’opposition qui balisent le chemin pour la réélection de Félix Tshisekedi (Tribune de Maître Leader Kingonzi Joachiem)

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Rédaction :+243817406088

Le samedi 20 mai dernier, l’opposition a organisé sa marche avec comme leader, Matata Mponyo, Martin Fayulu, Moïse Katambi et Delly Sessanga, cette marche a été organisée en violation des dispositions constitutionnelles, plus précisément, des articles 6, 25 et 26, cette violation constitutionnelle et la raison fondamentale de l’échec de cette marche.

Dans cette tribune, Maître Leader KINGONZI JOACHIEM Président du mouvement « Milelo Ya Mboka » et cadre du parti « Convention pour la République et la Démocratie », ( CRD) de Christophe Mboso livre son analyse quant à ce.

1° violation flottée et intelligente des dispositions du deuxième alinéa de l’article 6 de la constitution.

Les organisateurs de la marche ont préparé leur échec par manque d’observance liée au respect des certains attributs du pluralisme politique en RDC, à l’exemple de la conscience nationale et éducation citoyenne à imposer aux congolais censés répondre à ce grand rendez-vous manqué ; du respect de la loi, des bonnes mœurs et de l’ordre public suivant les orientations des autorités légales.

Cette violation a conduit aux retombées négatives comme résultat d’une activité politique, alors que tout parti politique doit veiller à l’encadrement, l’éducation et la formation des masses.

2° La violation des dispositions des articles 25 et 26 de la constitution.

Il est évident que l’article 8 de notre constitution reconnaît l’existence ou le statut de l’opposition en RDC, mais cette même disposition érige certaines limites en ce qui concerne l’organisation de ses activités qui doivent se conformer au respect de la loi, et de l’ordre public.

Cependant, j’invite tous les compatriotes à la lecture minutieuse des dispositions combinées des articles 25 et 26 de la constitution de la RDC pour pouvoir comprendre qu’en dehors des disponibilités de l’article 6 de la même constitution qui énumèrent certains attributs ou des rôles dévolus par la loi aux parti politiques, il convient également de les associés aux orientations et décisions des autorités, gestionnaires des institutions établies dès par les lois de la République Démocratique du Congo.

Du reste, les marches pacifiques tout comme les réunions publiques et pacifiques sont autorisées par les autorités, sous réserve du respect de la loi et de l’ordre public.

Cette réalité nous pousse à nous poser certaines questions à savoir :

Est-ce que les organisateurs de la marche ont-ils respecté la loi, l’ordre public ou sinon les orientations données par les autorités , notamment sur les itinéraires à suivre ?
Non, à son avis, dit-il

Dans ce cas, que devraient faire les autorités en cas de non respect de ses orientations ?

3° Le choix de la Commune de Ngaba, comme point du lancement de la marche

Nous estimons pour ce point que l’opposition a fait le choix de la commune de Ngaba pour les raisons suivantes :

  1. Incapacité actuelle dans le chef de l’opposition de pouvoir mobiliser les congolais en général, et les Kinois en particulier, car par le passé, l’opposition politique en RDC était capable d’organiser des marches pacifiques dans les différents chefs lieux des provinces du pays.
  2. La commune de Ngaba est une petite municipalité, un bon choix pour l’opposition à cacher ses imperfections internes ou organisationnelles et le manque d’attachement de la population à sa démarche. Du coups, les stratèges de ces quatre personnalités peuvent se dire : si l’on peut déjà réunir au-moins 1000 personnes, cela ferait ou pourrait faire une forte impression auprès de la communauté locale qu’internationale, et dans les médias…
  3. La municipalité de Ngaba est à majorité habitée par nos frères et sœurs congolais ressortissants du grand Bandundu, notamment : les bambala, ba songo, ba yansi, ba ngongo, ba wungani, ba suku, ba yaka…. Martin Fayulu faisant parti des l’une de ses tribus a voulu s’appuyer sur les siens et tenter de réussir le Buzz.

C’est dans ce sens qu’ayant connaissance que cette municipalité de Ngaba n’a que deux entrées principales en-dehors d’autres allées, à savoir : le Croisement des avenues de l’université – KIANZA et celle conduisant vers le quartier Super – Lemba étaient d’un atout majeur pour ne pas se verser dans les grandes artères recommandées par les autorités, dans l’objectif de couvrir l’incapacité de mobiliser les congolais en grand nombre.

Ceci en va de soi, vu son positionnement très stratégique pour engager un bras de fer politique avec les forces de l’ordre, alors que si l’opposition politique en RDC existait réellement, elle aurait pu mobiliser notre peuple instantanément dans toute la ville comme à l’époque de la Kabilie.

4° Absence et défaut d’ancrages politiques dans le chef de ces organisateurs de la marche.

Sachant bien que de ces quatre leaders, personne n’a actuellement d’encrage réel et certifié à Kinshasa à l’exception de l’honorable Martin Fayulu qui est un élu régulier en perte d’équilibre politique, pour ne citer que celui-ci, or, Matata Ponyo un bon technocrate, prétendument populaire dans le Maniema sans expérience politique de terrain et des masses n’a jamais été élu de toute sa vie ; et par contre l’honorable Delly Senga bien que stratège, talentueux politique est un élu du Grand Kasaï, ne maîtrise malheureusement pas les réalités kinoises. Ils vont s’associer à Moïse Katumbi, un bon manager, fin négociateur, et populaire au Katanga, se retrouvant à Kinshasa comme un étranger politique de terrain, est obligé de découvrir un nouveau monde politique Kinois et face à un nouveau défi politique à relever.

C’est ainsi, Seul Martin Fayulu peut avoir de l’encrage réel à Kinshasa, mais malheureusement, il est en perte d’équilibre, car il perd progressivement sa popularité de Ngaliema, et saute sur la municipalité de Ngaba à majorité habitée par les ressortissants du grand Bandundu comme lui.

5° L’enrôlement, et l’utilisation des enfants mineurs.

Sur ce point, notre analyste ne s’est arrêté à se poser la question, si pourquoi les organisateurs avec toutes leurs connaissances scientifiques, professionnelles et politiques se sont permis de laisser les leurs recruter, enrôler et utiliser les enfants innocents, mineurs de surcroît, alors qu’ils connaissent très bien la loi. ?

Certes, il y a eu des dérapages à décourager de la part de nos forces de l’ordre, mais à nous leaders d’opinions, conducteurs des masses et encadreurs de la jeunesse à y veiller pour l’honneur de notre jeune démocratie, même si certains pourraient le considérer comme une admonestation paternelle, dénonçons toute forme d’appel à la haine tribale, tout en exigeant des enquêtes sérieuses pouvant établir les responsabilités à la suite de toutes ces bavures.

En définitive, nous avons tout simplement constaté l’échec de cette marche qui fraye à nouveau un chemin vers la réélection du Président de la République, et Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi pour sa propre succession aux prochaines élections.

Maître Leader Kingonzi Joachiem

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