RDC : Le CDCE invite la CENI à replanifier opération de l’audit externe du fichier électoral

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Le Cadre de Concertation de la Société Civile pour l’Observation des Élections (CDCE) n’approuve nullement la manière dont la Commission Électorale Nationale Indépendante, (CENI) organise actuellement l’audit externe du fichier électoral Cette organisation l’a exprimé dans un commentaire de presse publié le jeudi 18 mai.
Dans l’appel à candidature de la centrale électorale pour cette opération par exemple, il est bien indiqué qu’un membre qui a œuvré au sein de la CENI ne peut participer ou être acteur actif dans le processus d’audit externe en cours. « Hélas, il y a un ancien secrétaire exécutif national adjoint de la CENI de 2011 qui est choisi dans l’équipe actuelle », a dénoncé Paul Kabeya Mukenge, secrétaire exécutif du Réseau d’Organisations des Droits Humains et d’éducation Civique d’inspiration Chrétienne (RODHECIC), membre du CDCE. Pour lui, cela constitue « une violation du point 17 de cet appel à candidature ».
Paul Kabeya Mukenge évoque également la question du délai. A l’en croire, « six jours tels que prévus par la CENI ne semblent pas du tout correct bien qu’il n’y a pas une loi qui détermine la durée de l’audit ».
Face à ces failles, le secrétaire exécutif du RODHECIC invite la CENI à replanifier l’organisation de l’audit externe du fichier électoral en lui formulant des propositions concrètes.
« Pour le délai de cette opération, nous proposons 15 jours pour permettre à l’équipe d’audit d’œuvrer en toute sérénité. De ce fait, la CENI peut concomitamment organiser la réception et le traitement des dossiers des candidatures pour l’élection présidentielle et autres en 90 jours au lieu de 147 jours comme prévu afin de respecter le calendrier électoral. S’agissant de choix des experts, la centrale électorale a pris l’option des individualités non pas des cabinets. Je pense que cela ne doit pas déranger si elle voudrait associer d’autres acteurs tout en cherchant un cabinet de renom, fiable et crédible. Cela aura un avantage de nous éviter les tensions », a suggéré Paul Kabeya Mukenge.
Le CDCE estime que les conclusions de l’organisation en cours de l’audit externe du fichier électoral ne pourront malheureusement pas réduire la méfiance à l’égard du processus électoral si la centrale électorale ne revoit pas le mode d’organisation de cette opération électorale.
AM