RDC :Des suspects à morphologie rwandophone détectés à Kinshasa, le général Kasongo prévient
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Depuis quelques semaines, Kinshasa vit sous une forte tension. Des mouvements suspects sont dénoncés dans plusieurs coins. Des arrestations se succèdent en cascade. A en croire les populations locales, il s’agirait des sujets rwandais qui se serait infiltré pour des raisons qui restent jusque-là inconnues.
Le vendredi, quatre suspects ont été appréhendés par la population au quartier Mombele dans la commune de Limete. Ces hommes présentés comme des sujets rwandais ont été tabassés à mort et ont eu la vie sauve grâce à l’intervention de la police.
D’après les témoins, ces présumés mercenaires se sont déguisés en fous et avaient plusieurs billets de dollars américains. Les armes à feu auraient été retrouvées dans les poches de certains d’eux.
Ces présumés mercenaires ont été acheminés au sous-commissariat de la police provinciale non loin de la maison communale de Limete. Ils ont été soumis à un bref interrogatoire avant d’être transférés à l’Agence Nationale des Renseignements.
D’autres suspects avaient également été appréhendés dans d’autres coins de Kinshasa. A Masina par exemple ou au Quartier Livulu dans la commune de Lemba ou ce dimanche, un autre suspect a été appréhendé avant d’être acheminé à la police.
Pour mettre fin à cette rwandophobie grandissante, le numéro un de la police ville de Kinshasa a menacé d’arrêter tout celui qui interpellerait un individu à morphologie rwandophone.
« L’instrumentalisation est une mauvaise chose. Les rwandais ne sont pas nos ennemis, les ennemis rwandais sont connus, il ne faut pas tomber dans le piège de l’ennemi. Nous mettons en garde, dorénavant, quelqu’un qui va interpeller quelqu’un parce qu’il a une morphologie différente de la nôtre, il a une morphologie rwandophone, sera aussi arrêtée. Laissez les services de sécurité, les services de renseignements, la police et l’armée faire leur travail. Si vous avez une dénonciation, allez dénoncer là-bas. Ce n’est pas à vous de faire ce travail-là. C’est une mise en garde sévère, la police va agir », déclare le général Sylvano Kasongo.
AM
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