29 mars 2024

Lutte contre les avortements clandestins : L’ABEF-ND sensibilise les étudiants sur le protocole de Maputo

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Dans le but de lutter contre les avortements clandestins chez les jeunes, L’Association pour le Bien-Étre Familial et Naissances Désirables(ABEF-ND) en collaboration avec la Coalition de lutte contre les Grossesses Non Désirées(CGND), a organisé le 18 août à Kinshasa, une conférence sur le protocole de Maputo à l’intention des étudiants de la ville de Kinshasa.

A en croire Myriam Dako, coordonnatrice de la commission violences basées sur le genre de L’ABEF-ND, l’objectif de cette conférence est de permettre aux étudiants « d’acquérir des connaissances sur le protocole de Maputo » et de « relayer les matières apprises » dans leurs différentes universités.

« A travers ces échanges scientifiques, nous visons principalement à lutter contre les avortements clandestins dont les victimes sont plus des jeunes », a-t-elle insisté.

Au cours de cette journée scientifique, ces étudiants venus de différentes universités et instituts supérieurs de Kinshasa ont appris de manière détaillée le protocole de Maputo, qui est un instrument juridique régional ratifié par la RDC en 2008. Lequel instrument qui, selon maitre Arthur Matengo, légalise dans son article 14 l’avortement selon quelques conditions établies.

« Conformément à l’article 14 du protocole de Maputo, l’avortement sécurisé se fait au cas où la grossesse met en danger la santé physique et mentale ou de la vie de la mère et de fœtus. De la grossesse découlant de l’agression sexuelle, du viol et de l’inceste », a dit cet expert juridique et genre.

Le protocole de Maputo est tiré de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes. Hormis la santé sexuelle et reproductive, cet instrument juridique régional aborde sept autres thématiques.

AM

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