18ème conférence des bâtonniers de la RDC : Le Bâtonnier Jean-Claude Mbaki plaide pour la protection du bâtonnier après l’exercice de son mandat
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Dans le cadre de la 18ème conférence des bâtonniers et l’Assemblée Générale ordinaire de l’Ordre National des Avocats s’est ouverte ce lundi 25 mars 2024 à Kinshasa, Me. Jean-Claude Mbaki Siluzaku qui reste préoccupé par le statut d’ancien bâtonnier a, dans une réflexion, formuler un plaidoyer coulé sous forme d’une proposition. Il s’agit de la création d’un comité des sages au sein des barreaux.
Le bâtonnier de l’ordre du barreau de Kinshasa/Gombe dit ne pas plaider pour une « immunité des poursuites à charge d’un bâtonnier » mais plutôt, il s’est interrogé sur « le devenir du bâtonnier après l’accomplissement de son ou de ses mandats » lui qui estime que « le bâtonnier tue le bâtonnier » ; « le bâtonnier désacralise le bâtonnier ».
« Dès qu’un bâtonnier est élu, parmi ses objectifs qu’il se fixe ; comment descendre celui qui l’a précédé, ça devient même comme un objectif de son mandat. Et même celui qui est parti, comme raison de vivre, comment torpiller celui qui le succède, comment lui jeter les peaux de banane… Beaucoup des bâtonniers sont morts parce qu’ils ont été tellement attristés du comportement de leurs successeur ou de leurs prédécesseur », a dénoncé le Bâtonnier Mbaki.
Au-delà des déférences pense-il, ce que le Bâtonnier exercice comme travail « une misère », car passant « 40 à 60% de son temps au barreau ». « Vous achevez un, ou deux mandats, croyant avoir accompli ou rendu service au barreau, on vous pourchasse, on vous créer encore des misères », a en outre regretté le Bâtonnier de Kinshasa/Gombe qui a proposé pour palier à cette situation, « la création d’une structure informelle, une sorte de comité des sages composée d’anciens bâtonniers de sorte que lorsqu’il y a un cas où l’on veut ouvrir des mesures disciplinaire contre un bâtonnier qui n’est plus en fonction, qu’on puisse consulter ce comité des sages pour voir s’il y a lieu de poursuivre un bâtonnier ; parce qu’il y a des cas qui relèvent de la légèreté », a déclaré Jean-Claude Mbaki.
Cette préoccupation avait été adoptée et inscrite à l’ordre du jour et l’auteur se dit satisfait de « soulever la question de l’avenir de celui qui, pendant un temps, s’est consacré au service de ses pairs ».
Joël Diawa
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