Kinshasa : Un adjudant accusé de viol sur deux filles mineures à cause 500 FC

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C’est une affaire qui s’est produite dans la commune de Matete. Le nommé Kanasuko Funa François âgé de 67 ans, l’adjudant aux Forces armées de la République Démocratique du Congo est poursuivi par l’auditeur militaire de garnison près le Tribunal Militaire de Garnison de Kinshasa/Matete et la partie civile Ngalula pour viol sur deux filles mineures âgées respectivement de 8 et 13 ans.

Les faits remontent au mois de juillet 2021. Selon l’organe poursuivant, le prévenu Kanasuko François a commis le viol sur ses deux  filles en les enfermant dans sa maison alors qu’elles avaient été envoyées par leur grand-mère pour récupérer la créance de la boisson consommée par le prévenu.

Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Matete siégeant en foraine à la prison militaire de Ndolo débute l’instruction en posant quelques questions au prévenu qui nie les accusations mises à sa charge.

Kanasuko Funa François fait savoir au tribunal que les deux filles mineures n’ont jamais été chez lui pour récupérer une quelconque créance. Il soutient par contre que par moment, elles venaient solliciter de l’aide financière quand elles n’avaient pas de quoi manger.

Le tribunal par l’entremise de son président, le Colonel Alexis Luku Lukunku qui dirige les débats en toute sérénité, fait venir la première victime devant la barre, celle âgée de 13 ans et la pose quelques questions sur les faits pour la confronter au prévenu.

Dans sa déposition, la victime soutient que le prévenu était venu chez elles avec la tenue militaire pour acheter de la boisson pendant que elle, elle était commise à la vente. Arrivé sur le lieu, le prévenu avait sollicité au responsable (la grand-mère des victimes) de pouvoir lui faire suivre la boisson avec les deux filles. Chose qui fut fait à en croire la victime ; et c’est plus tard que qu’elle ira déposer la boisson à la maison de François Kamasuka qui a par la suite, a abusé d’elles d’abord sur la chaise et en suite, sur son lit.

La victime poursuit sa déposition en affirmant que François Kamasuka l’avait prévenus arme à la main de ne dire à personne sous peine de mort. C’était la première des quatre actes sexuels commis par le prévenu. C’est lors du dernier acte que la victime a constaté le saignement a-t-elle affirmé avant d’en faire part à ses sœurs.

Le tribunal confronte les déclarations de la victime à celles du prévenu. Ce dernier rejette toutes les accusations mises à sa charge. Le tribunal a toutefois constaté la conformité de quelques dépostions des deux parties notamment concernant l’emplacement et la disposition de la maison du prévenu et les circonstances de son arrestation.

Le tribunal va par suite confronter  le prévenu  au procès-verbal de la  phase préjuridictionnelle où à la question de savoir s’il avait entretenu des relations sexuelles avec les victimes à quatre reprises, il n’aurait accepté que deux fois. Mais en ce jour, Il reconnait sa signature mais nie les déclarations y afférentes et déclare qu’il serait sous l’état d’ivresse au moment de la déposition pendant la phase préjuridictionnelle.

Son conseil renchérit en évoquant les incohérences dans les déclarations de la victime notamment sur le procès-verbal  selon lesquelles, elle était menacée avec une arme.

Le tribunal a donc décidé de renvoyer l’affaire à la huitaine pour la poursuite de l’instruction.

Merlin Kamalandua

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