23 avril 2024

Célébration de la Journée Internationale des Droits de l’Homme : En RDC, le BCNUDH et le ministère des Droits Humains s’engagent pour la promotion et le respect des Droits de l’Homme

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La journée internationale des Droits de l’Homme a été célébrée le samedi 10 décembre dernier. En République Démocratique du Congo, le ministère des droits humains l’a  célébré ce lundi 12 décembre avec ses partenaires dont le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme.

Relayant le message du haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Abdoul Aziz Thioye son représentant en RDC est revenu sur les mobiles de l’instauration de cette journée.

« C’est une occasion renouvelée de mieux faire connaître ce texte fondateur qui a forgé l’architecture du système international de promotion et de protection des Droits de l’Homme, de mettre en exergue les différentes droits qui y sont énoncés et d’évaluer les efforts déployés par les différentes parties prenantes pour la promotion et la protection des Droits de l’Homme », a-t-il dit.

S’agissant de la situation des droits humains en RDC pour l’année 2022, Maitre Justin Bahirwe Mutabunga qui représentait la société civile à cette activité a peint un tableau sombre marqué par les violations des Droits de l’Homme à l’Est du pays et à kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe.

« Il se dégage la régression du respect des Droits de l’Homme qui se caractérise malheureusement par les arrestations arbitraires, détentions illégales, cas de torture et autres traitements inhumains et dégradants. Il en est de même de la publication par le gouvernement du « livre blanc » sur l’agression avérée et de différents crimes commis par le M23, lesquels requièrent des preuves irréfutables qui permettront à réclamer et obtenir justice pour que plus jamais la barbarie se répète. Il faut également signaler les récents massacres faisant état de 131 civils tués à Kishishe au Nord-Kivu ; ajouter à cela, les violations graves à Maï-ndombe ».

Il est également constaté la hausse du taux des violences sexuelles et celles basées sur le genre, mais le ministère du genre, famille et enfant est « formellement engagé dans la lutte contre les violences sexuelles, les violences basées sur le genre sur tout le territoire national », a indiqué Bienvenu Akilimari Munganga, Directeur de cabinet à ce ministère.

« Chacun en ce qui le concerne, chacun dans son secteur d’activité, nous devons faire la question des Droits de l’Homme notre cheval de bataille ,a pour sa part exhorté Albert-Fabrice Puela, ministre des Droits Humains.

Malgré l’existence de plusieurs textes légaux en la matière, les Droits de l’Homme en RDC ont besoin d’une législation en plus renforcée afin de s’améliorer. Consciente  de cette réalité, l’Assemblée Nationale a promis de s’activer pour plus de production législative qui garantira le respect des Droits Humains. Simon-Pierre Iyananio, président de la commission droits de l’homme de l’Assemblée Nationale estime que « Toutes ces actions entrent dans la volonté commune du peuple congolais à faire les Droits de l’Homme la priorité ».

Pour ce qui est du processus de la mise en œuvre de la justice transitionnelle en RDC, le ministre des droits humains a annoncé la poursuite des consultations nationales dans d’autres provinces du pays.

Cette célébration de la journée internationale des Droits de l’Homme clôture ainsi la campagne de 16 jours d’activisme pour la lutte contre les violences basées sur le genre.

AM

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