Tribunal de Paix de Kinshasa/Gombe : Le juge Crispin Ngandu interdit, trois greffiers suspendus après une scandaleuse disparition et réapparition d’un dossier judiciaire
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C’est une décision ferme, un coup de semonce contre les dérives mafieuses gangrenant la magistrature en République Démocratique du Congo. Le Tribunal de Paix de Kinshasa/Gombe a été le théâtre d’un acte indigne de la justice, mais les autorités judiciaires ont réagi avec une rigueur exemplaire.
L’affaire, qui oppose le Ministère Public au journaliste Patrick Lokala – avec Christian Lusakueno comme partie civile –, devait entrer dans sa phase de plaidoirie le jeudi 19 décembre. Cependant, les parties présentes ont été stupéfaites d’apprendre que l’audience était annulée pour une raison inédite : le dossier physique était mystérieusement introuvable.
Ce scandale, dévoilé et dénoncé par le Journal Télévisé des Droits Humains, a rapidement enflammé les cercles judiciaires et médiatiques, poussant la hiérarchie judiciaire à agir sans délai. La sanction est tombée comme un couperet : interdiction à l’encontre de Crispin Ngandu, président du tribunal, et suspension immédiate du greffier en chef du greffe pénal ainsi que des deux greffiers impliqués dans cette affaire.
Des sources fiables, contactées par la rédaction du Journal Télévisé des Droits Humains, révèlent que Crispin Ngandu aurait orchestré la disparition du dossier en donnant des instructions au greffier titulaire. Face à une pression intense, ce dernier a fini par céder et dévoiler la vérité.
L’intérim de la juridiction a été confié à Bénita Kulonga, juge d’instance réputée pour son intégrité et son expertise. Sa nomination marque un signal fort pour rétablir la crédibilité du tribunal.
Mais cette affaire ne peut s’arrêter à de simples mesures disciplinaires. Une action judiciaire implacable doit suivre son cours pour identifier tous les responsables de cette manœuvre frauduleuse. Une justice efficace exige que chaque coupable, quel que soit son rang, réponde de ses actes.
Cette réponse rapide et sans concession des autorités judiciaires renforce l’espoir d’une justice restaurée. Elle envoie un message clair : les brebis galeuses seront extirpées du troupeau, et les pratiques mafieuses n’auront plus droit de cité dans les tribunaux de la République Démocratique du Congo.
Le peuple congolais attend désormais des résultats concrets pour consolider la confiance envers une justice longtemps entachée par des scandales similaires.
Plusieurs sources ont renseigné avoir été victimes des disparitions de ce genre tantôt des dossiers, tantôt des actes de procédure et souvent dans les chambres présidées par le juge Crispin Ngandu.
La Rédaction