15 janvier 2025

Crise sécuritaire dans l’Est de la RDC : La délégation d’information du « PAP » à Kinshasa pour une voie diplomatique

0
Partager

Rédaction: +243 817 406 088

Pour ce lundi, cette délégation composée de 7 députés et 4 experts a eu une séance de travail à huis clos avec les parlementaires congolais, notamment les députés nationaux Garry Sakata et Marie Thérèse Wangoy Mukalay ainsi que le sénateur Christophe Lutundula.

La délégation a été  par la suite reçue par le Président de la Chambre haute du Parlement. Elle a fait part à Jean-Michel Sama Lukonde de la motivation de la nouvelle architecture de l’UA (Union Africaine ndlr) qui veut prendre sa place pour faire entendre la voix des peuples africains et par la même occasion, manifester la volonté de ne pas rester indifférente au drame humanitaire consécutif à l’agression de la RDC par le Rwanda et ses supplétifs du M23.

« Nous savons tous que depuis des décennies, la population qui se trouve dans la partie Est de la RDC vit dans des conditions difficiles et de précarité inouïes par manque de paix, l’insécurité permanente… Un drame qui se dessine dans la partie Est. Raison pour laquelle le PAP, à travers sa commission, est venue à Kinshasa pour avoir toutes les informations nécessaires », a déclaré le chef de la délégation.

La délégation du Parlement Panafricain s’est également entretenue avec la Vice-Ministre des affaires étrangères. Plusieurs sujets ont été abordés entre les deux parties notamment sur la paix et la sécurité. La Vice-Ministre lui a fait un état de lieu de l’avancée de différents accords dont les processus de Nairobi et de Luanda. La délégation a souhaité à ce que le processus de Luanda soit soutenu par le PAP.

Pour le Rapporteur de l’Assemblée Nationale, « c’est un pari gagné pour la diplomatie parlementaire, d’autant plus que c’est le parlement congolais qui a demandé au PAP de s’impliquer dans la crise sécuritaire dans la partie Est de la RDC. »

«…Nous avons l’impression que la situation qui se passe dans l’Est ne bénéficie pas aux pays africains, et nous voulons que cette fois-ci l’agresseur soit désigné et que les sanctions suivent. Si les États peuvent violer les frontières des autres, si la souveraineté nationale n’est pas respectée, le peuple congolais aura des difficultés à comprendre ce phénomène du  panafricanisme », a renchéri le Professeur Jacques Djoli.

Cette mission d’information du PAP est une réponse de la plénière qui fait suite à une mission des députés nationaux et sénateurs congolais effectuée en Afrique du Sud au début du mois de novembre. La délégation prévoit dans son agenda des échanges avec les acteurs politiques et la société civile avant de s’envoler pour Goma. Elle pourrait aussi rencontrer les pays voisins de la RDC pour une solution diplomatique.

Joël Diawa

About Author

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *