18 avril 2024

Journée du 8 mars : Me. Arlette Odia invite la jeunesse féminine a redonner du contenu à cette célébration

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Rédaction :+243817406088

La journée internationale des droits des femmes a été célébré ce mardi 8 mars sous le thème : «L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable».

En République Démocratique du Congo, le gouvernement a choisi le thème : «L’autonomisation des femmes et filles dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques des catastrophes» pour célébrer cette journée.

Étant donné que cette journée a été quelque fois vidé de sa substance, une question s’est toujours posé avec acuité. Est-il encore opportun de célébrer cette journée en RDC ?

C’est justement au tour de cette question préoccupante que s’est articulé exposé de Maître Arlette Odia Kashama, invité ce mardi 8 mars à fêter cette journée avec la jeunesse estudiantine de Université William Booth. Pour la présidente exécutive du Collectif pour le Développement et l’Unité du Congo, CDUC, ça vaut encore la peine de célébrer cette journée, mais tout en la donnant un contenu beaucoup plus intellectuel :

«Il y a une certaine opinion qui pense que le journée du 8 mars a été vidée de son contenu parce-que la femme s’adonne plus aux activités qui lui déshonore plutôt que des activités de réflexion en vu du leadership féminin. Nous avons fait le constat que tout est parti de la manière dont cette journée a été vendue à l’opinion. Dès son entame, elle était synonyme du port des pannes, synonyme des fêtes. Ce mauvais départ a fait que, l’opinion a eu une mauvaise appréhension de la journée du 8 mars au point que les gens ont commencé à penser que comme cette journée était devenue dépourvue de son contenu, on devait arrêter de la célébrer, mais nous nous avons sensibilisé la jeunesse de l’Université William Booth pour la dire qu’il faut continuer à la célébrer, mais correctement car il y a encore beaucoup des défis à relever».

Pour réussir ce pari, Maître Arlette Odia invite l’État congolais à être un acteur beaucoup plus actif :

«Pour la promotion de la femme et le leadership féminin, il faut essentiellement la participation de l’État. Ce dernier doit favoriser l’émergence de la femme, doit favoriser un environnement qui facilite le développement de tous les citoyens et de la femme en particulier».

Les défis sont énormes, mais cette juriste de formation invite la femme elle-même, à consentir plus d’efforts pour y parvenir :

«Chaque femme doit savoir se donner un objectif, un rêve pour sa vie et de donner des moyens pour réaliser ce rêve» a-t-elle conclu.

Joël Diawa

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