RDC : Les magistrats montent au créneau et dénoncent le trafic d’influence des avocats du cabinet Kolongele dans le cadre des nouvelles mises en place.
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Pendant que le Président Félix Tshisekedi Tshilombo, Magistrat Suprême, s’investie à fond pour assainir son environnement de travail, par ricochet, améliorer la qualité du travail du pouvoir judiciaire, il existe toujours ces petits filous qui trafiquent dans le noir pour tirer vers le bas ces efforts. C’est le cas de certains avocats du cabinet Kolongele accusés de faire des vas et viens dans les cours et tribunaux pour tenter orienter les décisions judiciaires dans un tel sens ou dans un autre, selon leurs attentes.
Le Professeur Désiré Casimir Eberande Kolongele, Conseillé Spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, un des postes les plus prestigieux au sein de la Présidence de la République. Juriste et avocat de profession, cet homme du cercle fermé du Chef de l’État doit prêcher par exemple. Sauf que, certains des avocats du cabinet dont il est Associé-Gérant, en l’occurrence, Me. Bosco Kiseke, sont accusé d’user « du trafic d’influence en son nom pour intimider, faire peur et exercer des terribles pressions sur les magistrats », apprend-t-on des sources dignes de foi.
Pas plus tard que hier, un de cet avocat aurait tonné sur un juge du tribunal de commerce de Kinshasa-Gombe, car ce dernier s’est opposé à ses dictat », renchéri cette source contactée depuis le palais de justice.
La même source indique par ailleurs que, depuis un moment « ces avocats viennent tenter d’imposer des lignes de conduite aux magistrats. »
A ceux qui adhèrent, ils leur promettent des promotions dans la prochaine mise en place, en donnant l’impression comme si ladite mise est en train d’être élaborée par le conseiller spécial. A ceux qui refusent, disent-ils : vous allez pleurer car vous n’aurez rien du tout dans ces nouvelles nominations qui pointent déjà à l’horizon. »
Ce comportement a suscité une avalanche des réactions un peu partout dans des couloirs politiques, institutionnels, surtout dans les rangs du pouvoir judiciaire où, les magistrats sont montés au créneau pour désapprouver toutes manœuvres de ces avocats tendant à « dépouiller le Conseil Supérieur de la Magistrature de ses prérogatives pour les octroyés malencontreusement au professeur Eberande Kolongele. »
Les magistrats rd-congolais signent et persistent : « aucune mise en place ne doit être élaborée en dehors du cadre légal, qui n’est rien d’autre que le Conseil Supérieur de la Magistrature. »
C’est à cet effet, que les magistrats attirent l’attention du bureau du CSM et son Président, Dieudonné Kamuleta d’ouvrir l’œil et le bon en prenant toutes ses responsabilités aux fins, que la mise en place attendue n’échappe à son institution.
C’est toujours dans cet élan que les magistrats demandent au Procureur Général près la cour de cassation d’initier une enquête afin de démanteler ces avocats du cabinet Kolongele, qui rendent difficile le travail des juges, qui ne peuvent se soumettre qu’à l’autorité de la loi ; en faisant ainsi recours à des intimidations, trafic d’influence et autres menaces contre eux.
Ces pratique dont les auteurs sont les collaborateurs de l’un des proches du Président de la République terni sans aucun doute l’image du régime et éclaboussent le mandat de ce dernier ; lesquelles méritent une éradication approfondie.
« Avec ce genre d’agissements, comment espérer construire une justice indépendante. Des orientations aux magistrats, des pressions sur les magistrats, des intimidations et promesses des promotions avec légèreté n’est-ce pas là, les tars qui retardent non seulement la venue d’un État de droit et aussi qui freinent la consolidation de l’indépendance du pouvoir judiciaire », fustigent plusieurs magistrats. Qui font bloc contre toutes ces pratiques.
Les échos du palais de justice renseignent que les autorités de la justice relèvent à l’intention des magistrats et rassurent qu’aucune mise en place dans la magistrature ne sera dans le cabinet du conseiller spécial du Président de la République en matière de sécurité.
La Rédaction.
