29 mars 2024

Le SYNAMAC se félicite de la reprise du nom de Sylvie LULUA de la cour d’appel de Goma sur la liste des candidats délégués au conseil supérieur de la magistrature

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Le bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature mise en place au Nord-Kivu pour la réception des candidatures des délégués provinciaux avait écarté le nom de Sylvie Lulua de la liste des prétendants. D’après les informations recoupées par la rédaction de info-droitshumains.net; Sylvie Lulua qui est également secrétaire provinciale du SYNAMAC/Goma, était écartée pour indignité et indiscipline.

Le Synamac s’était inscrit en faux contre cette décision. A en croire Edmond Isofa Nkanga, Président exécutif national du Synamac qui disait avoir appris avec indignation cette décision, Sylvie Lulua a été « écartée injustement sans qu’elle ait été condamnée en disciplinaire ou au pénal pour un quelconque fait. » « Je dénonce ces pratiques d’une certaine époque révolue » avait-il poursuivi.

« On ne traite pas une femme, surcroît magistrat, d’indigne sans action disciplinaire sinon c’est de l’insulte et surtout un manque de considération. Je demande donc au bureau mis en place pour ce faire de revenir sur cette injustice à moins qu’on nous prouve l’existence d’une décision ayant acquis l’autorité de la chose jugée prononcée contre elle. Aussi, au premier président de la cour d’appel en sa qualité de représentant du bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature en province, son implication pour la paix sociale. »

Edmond Isofa avait alors assimilé ce traitement à un manque de considération et avait invité le bureau mis en place à réparer cette injustice qu’avait subi Sylvie Lulua.

Le comité local du CSM n’a pas fait sourde oreille à appel d’Edmond Isofa. D’après les informations de dernières minutes, nous avons appris que le nom de Sylvie Lulua avait été repris sur la liste des candidats. C’est sans nul doute grâce à l’engagement et l’implication du président de la SYNAMAC que cette injustice a été réparée.

Le combat pour l’amélioration des conditions socio-professionnelles des magistrats doit commencer au Conseil Supérieur de la Magistrature, en suite, a l’assemblée générale, organe d’élaboration du budget et du contrôle des autres structures. Et le combat syndical doit se fonder sur la réalisation ou la mise en application de ce budget. Le combat de la recherche des crédits mené chaque année après le vote du budget doit cesser afin de s’orienter plutôt pour la mise en œuvre des crédits.

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