15 janvier 2025

RDC : Le BCNUDH sensibilise les magistrats civils et militaires sur la pratique de la torture

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«… chers magistrats… votre rôle est plus que nécessaire dans cette lutte contre la torture », a rappelé le directeur du BCNUDH à l’ouverture de cet atelier de sensibilisation. « Les magistrats doivent régler les affaires dont ils sont saisis impartialement, d’après les faits et conformément à la loi, sans restriction et sans être l’objet d’influences, d’incitations, de pressions, de menaces ou d’interventions indues, directes ou indirectes de la part de qui que ce soit ou pour quelque raison que ce soit, et doivent aussi veiller au strict respect du droit à un procès équitable », a insisté Patrice Vahard.

C’est pourquoi, conscient ce rôle majeur, le BCNUDH, en collaboration avec ses deux partenaires ont tenu à organiser cette rencontre pour des échanges constructifs autour de la thématique de la torture ; atelier au sortir duquel, ont voulu accompagner ces magistrats afin de « renforcer la répression de la pratique de torture », renchérit ce fonctionnaire international.

À en croire le président de l’AUDF, la torture désacralise la vie humaine d’où, la nécessité de l’engagement de tous pour l’élimination de cet acte qui viole le droit à la vie, l’un des noyaux durs des droits de l’homme et droit intangible.

« La torture est humaine car, elle touche non seulement la dignité humaine mais aussi l’humanité qui est le sens humain créé selon l’image de Dieu », a indiqué maitre Henri Wembolua.

En 2022, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme a documenté 3126 cas de torture. Une réalité qui constitue tâche d’huile pour la République Démocratique du Congo en matière de Droits de l’homme. Selon le secrétaire permanent du conseil supérieur de la magistrature,  l’une des solutions face à cette pratique de la torture pourrait être la mise en œuvre des recommandations issues de cet atelier.

« J’attends les recommandations issues de cet atelier pour leur application, question de lutter contre la pratique de la torture », a dit Télésphore Nduba Kilima.

Au premier jour de cet atelier organisé en marge de la journée internationale de soutien aux victimes torture célébrée le 26 juin de chaque année, les participants ont été sensibilisés sur les notions générales des droits de l’homme, les instruments et mécanismes internationaux et nationaux de protection contre la torture notamment le protocole d’Istanbul de 2001, la convention contre la torture de 1987 et la loi nationale du 9 juillet criminalisant la torture.

AM

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